dimanche 19 juin 2011

L'étranger

- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis ?
-Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages ... les nuages qui passent ... là-bas ... là-bas ... les merveilleux nuages !

Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869)

Adieu le jardin d'Eden


Emil Nolde (1867 - 1956) - Lost Paradise

dimanche 5 juin 2011

Mai 2011

  

 
 

                                                          

Mas reflexiones, desde Maisons-Laffitte, Francia

Nosotros, los seres humanos, presentes en este proceso del vivir, pues a veces estamos despiertos y alertas dándonos cuenta a plenitud de los sucesos del diario momento del aquí y el ahora del vivir, pero a veces, como que estamos en reposo o medio dormidos y eventos del cada dia del vivir se nos pasan desapercibidos, pero es algo muy cierto y real que vivimos inmersos en el sueno de la vida y si queremos lograr que nuestros sueños se concreten, es necesario mantener nuestra mente alerta y ser constantes, Se hacen necesarias todas las fuerzas que nacen de nuestro interior, las cuales por medio de la meditación podemos lograr, así nuestro poder interior se fortalecerá y de esa manera podremos seguir adelante en el intento de vivir. Si, de vivir bien, feliz y llenos de uno mismo; de ese ser único a que nace y muere contigo, ese YO SOY.
No hay la menor duda que habrán momentos de incertidumbre y de duda, pero como buenos combatientes de la luz y del amor por el vivir, estaremos muy claros en el hecho de que las nubes se mueven, cambian y desaparecen, aun aquellas tormentosas y obscuras, estas van progresivamente desapareciendo del panorama para así abrirle paso en el cielo a la luz plena y brillante del sol.
LA VIDA ES MOVIMIENTO
LA VIDA ES ENERGIA
LA VIDA ES CAMBIO
LA VIDA ES ADAPTACION
LA INTELIGENCIA HUMANA RADICA EN EL PODER DE SU ADAPTACION A LA VIDA EL QUE MEJOR SE ADAPTA MEJOR PODRA SOBREVIVIR ES VIVIR CON LO FISICO Y LO ESPIRITUAL
EL AMOR LLENA LA VIDA


José A. Serrano, 23 juin 2006

The Princess and the Pea



Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C'était difficile à apprécier, toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse.
Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascade de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir.
C'était une princesse qui était là dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon ... et elle prétendait être une véritable princesse !
- Nous allons bien voir ça, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. elle alla dans la chambre à coucher, retira la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devrait coucher cette nuit-là.
Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
- Affreusement mal, répondit-elle, je 'n'ai presque pas fermé l'œil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couchée sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible !
Alors, ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plume d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté.
Et ceci est une vraie histoire.

samedi 4 juin 2011

Je n'aurais pas pu habiter dans un village sans rivière ...


Actuel

L'ignorance des complexités de la société contemporaine provoque un état d'incertitude et d'anxiété générales, qui constitue le terrain idéal pour le type moderne de mouvement de masse réactionnaire. De tels mouvements sont toujours "populistes" et volontairement anti-intellectuels. [...] L'alliance de l'habileté technique et du "réalisme" du "se débrouiller tout seuil" d'un côté, et du refus obstiné de pénétrer intellectuellement la réalité de l'autre, constitue le climat idéal dans lequel les mouvements fascistes peuvent prospérer.
Theodor W. Adorno, Etudes sur le personnalité autoritaire, éd. Allia, 2007 (rapporté par P. Fournier, Télérama 3201 du 18 mai 2011)